Présentation de la commune de La Chapelle Saint Martin

 

Ouverture de la Mairie de La Chapelle St Martin :

du lundi au samedi de 9 h à 12 h, sauf le mercredi
tél: 02.54.87.30.14
fax: 02.54.87.34.98

mèl : mairiechapellestmartin@wanadoo.fr

 

La Chapelle Saint Martin est une commune rurale du Loir-et-Cher, dans l'arrondissement de Blois, dans le canton de Mer. Elle appartient à la partie sud de la Beauce. Certains appellent cette région "la petite Beauce", d'autres "la Beauce pouilleuse". Il est vrai que, malgré ses grandes étendues de cultures céréalières, nous sommes loin des grandes plaines de la Beauce que l'on rencontre en Eure-et-Loire. Son activité économique principale est agricole, céréalière surtout, mais avec quelques exploitations diversifiées dans les cultures de porte-graines (de légumes ou de fleurs).

Sa superficie est de 2 200 Hectares, et sa population, au dernier recensement de 2005, est de 612 habitants, que l'on appelle des chapellois.

Ses plus proches voisines sont les communes de Maves, de Mulsans et de Villexanton, avec lesquelles elle a tissé des liens très étroits depuis plus de 30 ans.

Les structures intercommunales auxquelles elle participe sont :

Le Syndicat Intercommunal d'Adduction d'Eau Potable ( SIAEP) avec Maves, Mulsans et Villexanton.

Le Syndicat Intercommunal à Vocation Scolaire ( SIVOS ) avec Maves, Mulsans et Villexanton.

La Communauté de Communes de la Beauce Ligérienne avec Avaray, Cour-sur-Loire, Courbouzon, Lestiou, Maves, Mer, Muides, Mulsans, Suèvres, Talcy et Villexanton.

Le Pays Beauce Val de Loire qui comprend 74 communes des cantons d'Herbault, de Marchenoir, de Mer et d'Ouzouer-le-marché.

 

La commune de La Chapelle Saint Martin est constituée d'un bourg, où se trouvent la mairie, l'église, la poste et les commerces, et de plusieurs hameaux, d'importance inégale. Il s'agit de Chousy, au Sud du bourg, de Morvilliers, à l'Est, de Villefriou, Villeroclin et Le Villiers au Nord-Ouest, ainsi que d'un ensemble de 3 habitations regroupées sous le nom du Villeret, en limite Ouest de la commune (limitrophes de la commune de Maves).

Dans le bourg se trouvent deux écoles (mixtes !) : l'ancienne école de garçons qui héberge actuellement le cours préparatoire et l'ancienne école de filles qui héberge maintenant les cours élémentaires, ainsi qu'une cantine scolaire. La commune faisant partie du regroupement intercommunal scolaire de Maves-Mulsans-Villexanton-La Chapelle Saint Martin, les autres classes (maternelle et cours moyens) sont situées à Maves, où se trouve également une cantine scolaire. Des circuits de ramassage scolaire sont organisés pour que chaque élève, quelle que soit sa commune, son hameau, puisse être scolarisé dans l'école où se trouve sa classe.

Deux routes départementales se croisent dans le bourg. La RD 50, venant de Blois, traverse le hameau de Chousy avant d'arriver dans le bourg par le Sud, puis se dirige vers la commune de Villexanton au Nord en passant à l'extrêmité Est du hameau de Villefriou, et à proximité du hameau de Villeroclin. La RD 112 vient de la commune de Maves à l'Ouest, en passant à proximité du hameau du Villeret puis de celui de Villefriou (près de son extrêmité Ouest). Après avoir traversé le bourg, elle se dirige vers Mer, puis Muides et Chambord.

La Chapelle Saint Martin se trouve à 17 kilomètres de Blois, la préfecture, par la RD 50. On arrive à Blois près de l'accès autoroutier à l'A10 (vers Tours et Bordeaux), dont nous sommes à 10 minutes. Mer est à 8 kilomètres de la commune, par la RD 112. L'accès autoroutier de Mer à l'A10 (vers Orléans et Paris) est à 10 minutes également du bourg.

 

HISTORIQUE : (texte de D.OUGAZEAU)

A la différence de lieux très voisins, La Chapelle semble ne pas avoir connu un peuplement préhistorique significatif. Rares y sont les découvertes d'objets et outils caractéristiques. L'activité des Gaulois, des Romains, des Francs se traduit par l'exploitation du sol, la création de longues voies de communication, la construction d'un robuste habitat. Leur présence se lit encore souvent dans le nom des bourgades en "villes" ou "villiers".

A Tours, près du tombeau de Saint Martin, prospérait une nombreuse et puissante communauté de moines qui avait créé une quinzaine de prévôtés, pour répandre leurs convictions, pour élargir et contrôler leurs domaines, pour assurer le bon fonctionnement des revenus. L'immense révôté de Suèvres semble avoir compté parmi les plus productives, d'autant plus qu'elle avait fait naître, pour développer l'efficacité du travail local, des prieurés, comme celui du Villiers, tenu par quelques religieux, liés au prévôt. Une charte de 890 mentionne, parmi les possessions du monastère tourangeau : Le Villiers, dont l'église, aux peintures murales remarquables, était alors dédiée à Saint Martin, puisque de La Chapelle il n'était point encore question.

Pour une meilleure organisation administrative et en raison de sa situation plus centrale, à la frontière de la prévôté, apparaît ce qui deviendra le "bourg", longtemps concurrent d'un Villiers, quasiment autonome. Lorsqu'en 1025, les moines récapitulent leurs possessions, ils écrivent que leurs biens s'étendent "jusqu'aux extrêmités de La Chapelle Saint Martin et à celles du Villiers". Pendant des siècles, les Capellans devront en référer, notamment pour les affaires financières et judiciaires, aux fonctionnaires de Suèvres, même si la "Pierre Maille" avait, entre autres fonctions, celle de servir de borne entre les domaines qui se distinguent, de croisement de voies essentielles.

Tandis que les notaires s'installent à Chousy, de grandes familles, souvent étrangères au pays, font exploiter la fertilité du terrain par la mise en place de vastes métairies, exigeant le labeur d'un nombreux et varié personnel. Ainsi, celles des Morvilliers, pourvues plus tard de magnifiques moulins, celles des Deschallard, des De Gallon au bourg.

Jusqu'au XIXème siècle, la commune comptait plus d'un millier d'habitants. Les guerres, les épidémies, les fléaux (sur la vigne), les restructurations du travail ont, en un siècle, soustrait plus de la moitié des résidents. Depuis peu de temps, la courbe semble s'infléchir, d'autant plus durablement qu'aujourd'hui ce sont les jeunes qui forment la majorité des héritiers de l'antique prieuré.